Tout d’abord, merci de nous accorder un peu de votre temps pour répondre à quelques questions.
Pour commencer, parlez nous un peu de vous.
Je suis l’auteure de la série des « Black Riders » publiée chez Hugo Poche. J’ai fait mes armes sur la plateforme d’écriture Fyctia sur laquelle j’ai participé à différents concours. Cette expérience m’a permis de finaliser le premier tome des Black Riders et surtout d’avoir un retour « en direct » de la part des lectrices sur mon histoire et sur ma plume.
Vous consacrez-vous à 100% à l’écriture ou avez-vous un travail en parallèle ?
J’ai la chance de pouvoir me consacrer 100% à l’écriture!
Est-ce qu’il est facile de concilier vie professionnelle, famille et écriture ?
J’ai rapidement appris et compris que je ne pouvais pas écrire à heure fixe avec les enfants, les activités et j’en passe. Dès que j’ai un temps calme, j’attrape l’ordi et m’empresse d’écrire. Par contre, quand je suis en pleine phase correction avec mon éditrice c’est ma petite famille qui se plie à mon planning.
Est-ce que votre entourage vous soutient dans vos projets ?
Oui, d’ailleurs c’est mon mari qui m’a poussé à écrire et à continuer.
Qu’est-ce qui vous a donné l’envie d’écrire ? Et depuis quand écrivez-vous ?
L’histoire d’un petit garçon que j’ai rencontré plus jeune. D’ailleurs le tome 1 des Black Riders parle de lui. Ado, j’écrivais un peu, mais je m’y suis réellement mise depuis 4 ans environ.
Où trouvez-vous votre inspiration ? Faites-vous partie de ces auteurs qui ont toujours un carnet sur eux pour prendre des notes dès qu’une idée leur vient en tête ?
L’inspiration me vient du quotidien, il suffit d’une phrase dans une conversation pour qu’une idée germe. Mais je la puise surtout de la musique, certaines chansons sont un déclic, je visualise des scènes que je m’empresse de noter. J’ai un carnet pour chaque livre, je l’utilise quand je suis à la maison, mais en extérieur je prends le premier bout de papier qui me tombe sous la main.
Décrivez nous votre rituel avant de vous mettre à écrire.
La plupart du temps l’inspiration vient quand je fais autre chose, donc on va dire que mon rituel est de courir vers mon bureau et de me dépêcher de noter les idées qui me traversent l’esprit. Cette étape est pour l’ébauche d’un chapitre une fois les grandes lignes jetées en vrac, je refais mon chapitre en l’améliorant et en mettant en forme les scènes.
Et la musique ? Avez-vous un morceau de prédilection ou chaque livre possède sa propre playlist ?
Sur les deux premiers tomes (Glitter Girl et Girl Crush), j’avais une playlist qui me servait de source d’inspiration. Pour le 3ème tome, aucune musique a su éveiller mon intérêt pour les scènes, ce sont les citations de Marilyn Monroe qui m’ont aidé à écrire.
Parlez-nous de votre dernière publication.
Le tome 3 des Black Riders 3 « Tinkerbell » est de loin mon préféré. Pourtant, j’appréhendais son écriture car j’aborde un thème très délicat et il fallait trouver la bonne mesure pour être crédible. J’ai eu la chance que mon éditrice soit hyper attentive au moindre détail et soit source de propositions pour certaines scènes. Jusqu’à la dernière minute de correction on a tout passé en revue. J’avoue être très fière de ce troisième tome, car il est tel que je le voulais. Je ne voudrais pas changer une seule virgule de place.
Quels sont vos projets en cours ? Si vous avez le droit d’en parler évidemment.
Je finalise une comédie romantique. Ensuite, je passe au Spin off des Black Riders. Il s’agira d’une autre saga et c’est le couple Cheyenne et Liam qui l’ouvrira. J’ai cru comprendre que certaines lectrices voulaient connaitre leur histoire à ces deux-là ;-). Par contre, on ne sera plus dans l’univers des bikers.
De tous vos livres, quel est votre personnage préféré ? Pourquoi ?
J’aime beaucoup Splinter ainsi que June. Mais s’il fallait en choisir un seul, je dirais Pops. D’ailleurs, c’est le seul personnage que je visualise réellement. Les autres ont un visage flou, lui je me le représente parfaitement. En fait, Pops est le point central de la saga, c’est son caractère et ses valeurs qui font que « les Black Riders » est une famille.
Essayez-vous de véhiculer certains messages dans vos écrits ?
Je n’ai pas la prétention de faire passer des messages. J’aborde certains sujets de société qui me font peur ou qui me touchent. Écrire des histoires autour de ces faits est plus un moyen pour exorciser mes inquiétudes.
Quel(s) genre(s) n’écrirez-vous jamais ?
La Dark Romance. En tant que lectrice, je ne suis pas à l’aise avec certaines idées développées dans ce genre littéraire.
Il est souvent difficile de parler de soi, mais pouvez-nous nous dire quel est votre plus grande qualité et votre plus gros défaut ?
Qualité: aucune idée.
Défaut: je ne suis pas à l’aise avec les gens.
Y-a-t’il des auteurs en particulier qui vous inspirent ?
Non. Uniquement, des auteurs de prédilection pour m’évader.
Pour finir, que diriez-vous de compléter ce portrait chinois.
Si vous étiez…
❖ Un livre: L’histoire d’Helen Keller.
❖ Un film ou une série: Itinéraire d’un enfant gâté.
❖ Une chanson: hotel California
❖ Un gros mot: putain, je le mets à toutes les sauces.
❖ Un personnage de dessin animé: aucune idée.
❖ Une ville: New York.
❖ Une saison: Printemps.
❖ Un objet: un voilier.
❖ Un vêtement: écharpe.
❖ Un animal: oiseau
❖ Une boisson: café
❖ Un plat: panna cotta
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