Auteur Damien Claire
Tout d’abord, merci de nous accorder un peu de votre temps pour répondre à quelques questions.
Pour commencer, parlez nous un peu de vous.
Bonjour, Damien claire, aussi connu comme « l’ombre », écrivain et plume littéraire.
Vous consacrez-vous à 100% à l’écriture ou avez-vous un travail en parallèle ?
Je suis auteur depuis près de vingt ans, j’ai la chance de pouvoir en vivre et donc de me consacrer entièrement à mes ouvrages
Est-ce qu’il est facile de concilier vie professionnelle, famille et écriture ?
Avec mon épouse nous n’avons pas d’enfant ce qui me laisse tout le temps nécessaire à l’écriture. Par ailleurs ma femme adorant lire, elle m’aide dans mes relectures.
Est-ce que votre entourage vous soutient dans vos projets ?
Oui et non, au début ça n’a pas été évident, ils ne comprenaient pas que je puisse écrire pour d’autres auteurs. Depuis que je signe mes propres livres ça va un peu mieux.
Qu’est-ce qui vous a donné l’envie d’écrire ? Et depuis quand écrivez-vous ?
J’écris depuis que je suis enfant, le déclic s’est fait à l’école lors du tout premier exercice de rédaction. Vous savez le classique « racontez vos vacances ». Je devait avoir sept ou huit ans. J’ai commencé à noircir des pages et j’ai compris alors que les mots pouvaient servir à raconter des histoires fantastiques.
Où trouvez-vous votre inspiration ?Faites-vous partie de ces auteurs qui ont toujours un carnet sur eux pour prendre des notes dès qu’une idée leur vient en tête ?
J’ai toujours eu une imagination débordante il suffit juste d’apprendre à canaliser les idées. Beaucoup d’idées me sont venues alors que je dormais. Je garde toujours un carnet avec moi où je marque effectivement les idées, les phrases voir les poèmes qui me viennent spontanément.
Décrivez-nous votre rituel avant de vous mettre à écrire.
En création, je place une figurine représentant mon héro non loin de l’ordinateur, j’ai ainsi une collection de dragons, chevaliers, de petits bonhommes en tous genres. C’est ce que j’appelle mes « supports à l’imagination ». Je prépare la musique en fonction du livre que j’écris également. Enfin, je prépare ma boisson caféiné (j’en consomme des litres quand j’écris).
Et la musique ? Avez-vous un morceau de prédilection ou chaque livre possède sa propre playlist ?
J’aime la musique, j’ai des milliers de titres dans mon ordi, il faut dire que j’ai été animateur radio un temps, j’ai donc le choix de l’ambiance. Les chansons sont indispensables pour créer une ambiance autant pour moi écrire que pour le lecteur.D’ailleurs, je glisse souvent les titres des morceaux que j’écoute dans mes livres afin que les lecteurs les plus curieux puissent les découvrir aussi.
Parlez nous de votre dernière publication.
Mon dernier ouvrage paru se nomme « Bloody Eva », c’est un livre écrit en collaboration avec Ingrid Morel, une jeune femme originaire de la Réunion.
J’adore travailler avec elle, elle a des idées intéressantes et nos styles se marient tellement bien, on est tellement en symbiose que notre association coule de source. D’ailleurs, pour reprendre le terme qu’Ingrid utilise, nous sommes frère et sœur de plume. Pour en revenir à Bloody Eva, le livre est publié aux éditions Lollipop et c’est une histoire assez sombre. Une jeune femme est victime d’un tueur en série mais elle survit à l’attaque. Afin de reprendre sa vie en main, de se reconstruire, elle va chercher à confronter son agresseur… Mais rien ne sera simple…
Quels sont vos projets en cours ? Si vous avez le droit d’en parler évidemment
Alors là, il y en a beaucoup, mais juste pour la rentrée on a la suite de « Ambre & Mac » chez rouge noir éditions, une histoire entre romance et polar. Il y aura aussi « Fucking Life » toujours avec rouge noir éditions, un livre traitant de harcèlement, pédophilie et de suicide, un livre très dur aussi bien à écrire qu’à lire mais qui a pour but de faire réagir sur le sujet. Enfin, il y aura le troisième tome de « Les chroniques de Dràcönland » qui devrait mettre fin aux aventures de Tatiana.
De tous vos livres, quel est votre personnage préféré ? Pourquoi ?
Question piège, chaque personnage contient une part de l’auteur et donc on s’attache à tous. Difficile d’en choisir un plus qu’un autre. J’aime la force et la détermination de Tatiana. J’aime la sensibilité d’Ambre, le côté rebelle de Mac. J’aime les blessures de Lola et son côté combattante. J’aime Eva brisée et émouvante, révoltée et coléreuse…
Essayez-vous de véhiculer certains messages dans vos écrits ?
Toujours, j’aime qu’il y ait deux degrés de lectures dans nos histoires. « Les chroniques de Dràcönland »traite de l’égalité des droits hommes femmes, il explique aussi qu’il faut aller au bout de ses rêves. « Ambre & Mac » traite de l’homosexualité, de ce que l’on est prêt à faire, à accepter par amour. Il parle aussi du passé et de l’acceptation. « 12 heures » parle de la mort, comment un décès nous affecte et comment on peut, on doit se reconstruire après. « Bloody Eva » traite de la violence, de la justice, peut-on se substituer à celle-ci. …
Quel(s) genre(s) n’écrirez-vous jamais ?
Je crois avoir tout fait sauf… le manuel scolaire… Oui, ça doit être la seule chose que je n’écrirais jamais. Pour le reste, je suis caméléon, quand l’histoire est belle, qu’importe le genre.
Il est souvent difficile de parler de soi, mais pouvez-vous nous dire quel est votre plus grande qualité et votre plus gros défaut ?
Alors si j’en crois les personnes avec qui je travaille, niveau qualité je dirais que je suis gentil et à l’écoute. On peut toujours compter sur moi. Pour les défauts, je suis impulsif et je ne suis pas patient, du coup je fais souvent les choses sur des coups de tête, pour le meilleur comme pour le pire.
Y-a-t ‘il des auteurs en particulier qui vous inspirent ?
oui et non il y a des auteurs que j’aime beaucoup lire, que ce soit pour leur style ou pour la qualité de leurs histoires, mais j’aime à croire que j’ai un style unique et en dehors des influences.
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